Edité : novembre 2016

Les données épidémiologiques disponibles montrent que le risque de transmission d’un personnel de santé contaminé à un patient est extrêmement faible pour le VIH et le VHC et plus important pour le VHB. La majorité des cas publiés a concerné des soignants infectés par le VHB, porteurs le plus souvent de l’Ag HBe. Le risque de transmission existe quasi-exclusivement lors d’interventions chirurgicales, obstétricales et dentaires mais varie en fonction du type d’intervention réalisée et de la charge virale du personnel de santé.

Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) puis le Haut Conseil de Santé publique (HCSP) se sont prononcés à plusieurs reprises sur les modalités de prévention de cette transmission exceptionnelle.

Recommandations :

  • Eviter la contamination des patients par le respect des précautions standard, le développement de pratiques chirurgicales minimisant le risque d’AES et la vaccination systématique des soignants contre le VHB
  • Identifier les soignants infectés par un diagnostic précoce
  • Mesurer et réduire la charge virale des soignants infectés
  • Mettre en place une commission nationale d’évaluation du risque de contamination soignant-soigné afin que les quelques cas de professionnels de santé susceptibles de transmettre l’un de ces virus (porteurs chroniques) puissent être informés de ce risque, des moyens de prévention, et qu’une décision éventuelle de restriction d’activité soit proposée sur la base d’une évaluation spécifique.

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?