Mise à jour : octobre 2024
Outre le suivi de la tolérance d’un éventuel TPE, la nécessité d’un suivi médical et sérologique doit être discuté en fonction du statut non seulement VIH mais aussi VHC, voire VHB de la personne source. Ce suivi permet le dépistage précoce d’une contamination en vue d’une prise en charge adaptée : traitement d’une primo-infection VIH, d’une hépatite C.
En cas d ‘exposition au VIH, le suivi a en plus un objectif médico-légal, il permet une indemnisation en cas de séroconversion comme précisé dans l’arrêté du 27 mai 2019.
Cet arrêté prévoit une seule sérologie à 6 semaines sauf en cas de traitement post-exposition (sérologie à réaliser à 3 mois).
La déclaration de l’accident du travail et le suivi sérologique sont les seuls moyens de garantir les droits de l’agent blessé.
Le suivi est assuré par le médecin choisi par l’accidenté(e).
Suivi biologique en cas d’exposition au sang ou liquide biologique
Voir le tableau ci-dessous
J1-J7 | - Sérologie VIH - Sérologie VHC - Anti-HBs (si vacciné et titre Ac inconnu) ou Ag HBs, Anti-HBc et Anti-HBs (si non-vacciné) - ALAT - créatinine, test de grossesse (si indication de TPE) |
S6 | - Sérologie VIH (en l’absence de TPE si sujet source de statut VIH inconnu ou VIH+ avec charge virale détectable) ALAT et ARN VHC (si ARN VHC+ chez sujet source) |
S12 | - Sérologie VIH* - Sérologie VHC si patient source VHC+ - Ag HBs, Anti-HBc et Anti-HBs (si absence d’immunité de la personne exposée et sujet source Ag HBs+ ou de statut inconnu) |
* la sérologie VIH à S12 n'est à réaliser qu'en cas de TPE |